samedi 3 mars 2012

Une heureuse rencontre dans le domaine des thrillers !

Merci à Régis DESCOTT pour ce thriller aussi surprenant qu'envoûtant. Notre auteur nous mène dans le Paris de la fin du 19ième s, celui des maisons closes, des filles de joies qui n'en ont que le nom, de la syphilis, et surtout de la grande misère sociale. Pour noircir encore ce portrait, Régis Descott nous conte l'histoire d'un illustre tableau de Manet, Le déjeuner sur l'herbe. Jusque là, mises à part quelques polémiques tenant à la genèse de cette oeuvre d'art, vous ne voyez pas de noirceur particulière. Ce que vous ignorez encore, c'est qu'un individu s'est vu le coeur artiste, et s'évertue à reproduire notre oeuvre d'art mais en ajoutant, comment dire, une touche on ne peut plus personnelle. Ce tableau, notre meurtrier parce qu'il faut appeler les choses par leur nom, a pris pour parti de le concevoir avec des cadavres. Et, parce que l'art est souvent chose difficile et exigeante, notre artiste en herbe, grand amateur de photographie, en effet la reproduction demeure réaliste jusqu'au morbide, recommence plusieurs fois, et ce, sans aucun doute, par excès de perfectionnisme. En bref, son art nécessite moult modèles. Les maisons closes lui paraissent donc un vivier au potentiel considérable. Et ce, d'autant plus, que les filles de joies ne manquent souvent qu'à leurs clients, et comme nulle n'est irremplaçable, ce manque est souvent vite comblé. La belle affaire pour notre criminel qui semble peu importuné par les services de police. Mais, ceci est sans compter sur le flegme et la ténacité du jeune docteur Corbel...

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