C'est en furetant du côté des polars historiques à la FNAC que j'ai découvert Jean Contrucci et quelle découverte !
Le mistral, portant les odeurs de thym et de romarin si chères à mon enfance, m'a transportée tout au long de ce polar truffé d'un patois chantant, nostalgie quand tu nous tiens. Pour cause d'exil professionnel, le sud souvent me manque, grâce à monsieur Contrucci j'ai pu le temps d'un polar passer quelques jours chez moi.
Outre la forme, Contrucci nous offre aussi le fond, et notamment deux personnages tout à fait attachants que sont Raoul Signoret, reporter au Petit Provençal et son oncle Eugène Baruteau, chef de la sûreté à Marseille.
Mais revenons à l'intrigue. Marseille, avril 1907, le corps d'un homme est découvert. Le cadavre a été atrocement mutilé, et ce à tel point que nos deux enquêteurs sentent planer l'ombre de Jack l'éventreur. Mais notre meurtrier ne s'arrête pas là puisque par la suite ce sont d'autres corps qui seront découverts, il s'agit de prostituées !!
Sur fond de jeux de piste, et de joutes verbales, nos enquêteurs avancent dans les sous-sols d'une cité marseillaise héritière de vestiges grecs.
Une enquête rondement menée servie par des dialogues bruts souvent, soutenus parfois, tout ceci sur fond de mythologie grecque. Un pur moment de détente.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire