lundi 14 mars 2011

Mon premier Jury Seuil Policier !

Cette lecture fait partie de la sélection du Jury Seuil Policier 2011.
Le paradis (ou presque), je rebaptiserais ce bouquin le paradis (ou pas !).
Dès la couverture, on comprend qu'il s'agit d'un "polar" atypique : une mésaventure de Hank Thompson.
Hank Thompson, le personnage principal, s'est réfugié au Mexique après avoir empoché la coquette somme de 40 millions de dollars, somme dérobée à la mafia russe de New-York (sinon c'est pas drôle...).Mais voilà que le passé de notre anti-héros le rattrape près des plages mexicaines pour le mener à Las Vegas, la ville qui ne dort jamais.
Lorsque j'ai reçu le bouquin, j'ai eu quelques interrogations. En effet, je n'avais pas lu le premier volet. Mais, HUSTON use de rétrospectives efficaces, j'ai pu sans aucun problème reconstruire peu à peu le passé de "notre héros".
Le paradis (ou presque) c'est un polar en deux temps. D'abord, le Mexique et sa chaleur, de laquelle découle une certaine torpeur qui transpire dans les dialogues. A noter toutefois pour ce début de roman quelques longueurs. Ensuite, le retour de notre personnage aux Etats-Unis, ici les dialogues sont percutants, sans fioritures ni tournures de styles... Tout, les pensées, les personnages, les décors évoluent au rythme saccadé d'une prise de speed suivie d'un comprimé de "percocet". Souvent, j'ai voulu, comme Hank, dormir pour me régénérer, oublier tous ces crimes.
Un tueur en série, un anti-héros, un homme dangereux, mais qui est donc Hank Thompson ? Ce qui est certain c'est que notre personnage joue, tout au long de ce polar, de malchance, tombant à tous les coups sur des brigands de petite échelle mais que la cupidité rend sans pitié. Hank doit tuer pour protéger sa famille. Il voudrait seulement vivre paisiblement, mais son passé est toujours là qui le guette et l'oblige à commettre l'irréparable. Mais tous les cadavres gravitant autour de lui, sont-ils morts de ses mains ?
Un polar brut de décoffrage, qui malgré un début peu rythmé, m'a coupé le souffle !

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