lundi 14 mars 2011

La longue peine, c'est lorsque je n'ai plus rien à lire de vous.

Qu'il s'agisse d'un gagne pain, ou d'un châtiment, la prison demeure pour les matons comme pour les détenus un enfermement souvent mal vécu.
A travers ce court roman, J TEULE aborde le sujet épineux des détentions, et de l'administration pénitentiaire sur fond d'humour un peu noir, parfois, mais drôle à tous les coups !
Longues peines c'est le témoignage du sort réservé aux pédophiles appelés les "pointeurs", c'est aussi quelques histoires relatant l'endogamie ambiante comme ces détenus hommes et femmes qui malgré des bâtiments séparés parviennent à s'éprendre les uns des autres alors qu'ils ne se sont jamais vus, c'est encore la reconnaissance de leurs pairs à travers leurs crimes, c'est enfin l'histoire d'un microcosme que nul ne peut appréhender sans l'avoir éprouvé.
Ces bribes d'histoires vraies s'enchaînent avec fluidité, avec pour fil conducteur l'histoire du directeur de prison. Une histoire drôle et émouvante à la fois. Une histoire que seul J TEULE pouvait inventer !
J'ai puisé cet ouvrage dans ma bibliothèque avec crainte, la crainte que TEULE, sous couvert d'humour, pratique un angélisme primaire. C'est donc avec soulagement que je le repose sur ma table de chevet. Car une chose est sûre dans Longues peines, c'est tout le monde qui en prend pour son grade !

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