jeudi 14 février 2013

Le bonheur est tout un art...

C'est avec gourmandise que j'ai ouvert cet ouvrage, et je dois le dire, finalement j'ai été quelque peu déçue.
Non monsieur Schmitt ne m'a pas déçue par le texte. Qu'il s'agisse de la syntaxe ou encore du vocabulaire, la lecture de cette pièce était tout à fait agréable. Mais, j'ai été en mal de concepts philosophiques... Enfin, c'est être bien mauvaise langue me direz vous, parce qu'il y en a tout de même. D'abord, notre auteur nous offre en pâture "le comédien", celui qui excelle souvent par son repli sur soi, sa soif de plaire et ce, bien souvent au détriment de l'oeuvre qu'il sert. Ensuite, sous couvert du misanthrope de Molière il nous offre une vision du bonheur... celui fait de petits riens, celui de ceux qui se contentent de ce qu'ils ont... et qui finalement ne sont pas poreux face aux menaces des oiseaux de mauvaises augures... en bref cette pièce est une lutte que dis je une joute verbale entreprise entre Alex, comédien qui va endosser le rôle d'Alceste, et un ectoplasme, Alceste lui même, le misanthrope contre le bienheureux. Finalement ce personnage du miroir est peut être ce qu'Alex voudrait être ou ce, contre lequel il se bat, d'ailleurs à la chute de ce roman, finalement le fantôme aura certes par la ruse puis la force ce que notre comédien n'arrive à obtenir.
Ah j'oubliais... Schmitt nous offre aussi une réflexion tout à fait intéressante sur le théâtre populaire...
Un homme trop facile c'est donc une réflexion sur le théâtre, ses serviteurs, la tolérance et surtout le bonheur. Ces deux derniers thèmes étant chers à notre auteur.

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