C'est avec gourmandise que j'ai ouvert cet ouvrage, et je dois le dire, finalement j'ai été quelque peu déçue.
Non monsieur Schmitt ne m'a pas déçue par le texte. Qu'il s'agisse de la
syntaxe ou encore du vocabulaire, la lecture de cette pièce était tout à
fait agréable. Mais, j'ai été en mal de concepts philosophiques...
Enfin, c'est être bien mauvaise langue me direz vous, parce qu'il y en a
tout de même. D'abord, notre auteur nous offre en pâture "le comédien",
celui qui excelle souvent par son repli sur soi, sa soif de plaire et
ce, bien souvent au détriment de l'oeuvre qu'il sert. Ensuite, sous
couvert du misanthrope de Molière il nous offre une vision du bonheur...
celui fait de petits riens, celui de ceux qui se contentent de ce
qu'ils ont... et qui finalement ne sont pas poreux face aux menaces des
oiseaux de mauvaises augures... en bref cette pièce est une lutte que
dis je une joute verbale entreprise entre Alex, comédien qui va endosser
le rôle d'Alceste, et un ectoplasme, Alceste lui même, le misanthrope
contre le bienheureux. Finalement ce personnage du miroir est peut être
ce qu'Alex voudrait être ou ce, contre lequel il se bat, d'ailleurs à la
chute de ce roman, finalement le fantôme aura certes par la ruse puis
la force ce que notre comédien n'arrive à obtenir.
Ah j'oubliais... Schmitt nous offre aussi une réflexion tout à fait intéressante sur le théâtre populaire...
Un homme trop facile c'est donc une réflexion sur le théâtre, ses
serviteurs, la tolérance et surtout le bonheur. Ces deux derniers thèmes
étant chers à notre auteur.
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