tag:blogger.com,1999:blog-10168161476783806412024-03-14T09:18:02.766+01:00Je n'ai jamais rien demandé à ce que je lis que le vertige. ARAGONathena1http://www.blogger.com/profile/09866902341075391907noreply@blogger.comBlogger52125tag:blogger.com,1999:blog-1016816147678380641.post-36933614424189005032013-03-08T16:23:00.002+01:002013-03-08T16:23:37.876+01:00La comparaison était trop flatteuse... la déception fut grande !<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.babelio.com/couv/cvt_Avec-le-diable_8000.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://www.babelio.com/couv/cvt_Avec-le-diable_8000.jpeg" width="122" /></a></div>
<div id="cri0" style="font-size: 14px; height: 100%; line-height: 18px; margin: 5px; overflow: hidden;">
D'abord c'est la couleur du bouquin qui m'a plu, puis la couverture et
notamment la mention "une histoire vraie digne du Silence des agneaux".
Autant vous dire que je me suis précipitée pour faire l'acquisition d'un
ouvrage qui devait me transporter littéralement. Parce que le Silence
des agneaux, je l'ai lu et pas moins de trois fois, j'ai adoré, et le
mot est faible, l'histoire, ses personnages, le climat, les
pathologies... Et là quelle déception !!! Comment peut on comparer cet
ouvrage avec le chef d'oeuvre de Harris ? Bref, ce bouquin est d'un
ennui mortel, avec un scénario totalement convenu... Peut être c'est
parce qu'il s'agit d'une histoire vraie qu'elle manque de piquant... Que
voulez vous l'auteur aurait dû y ajouter une pincée d'imagination...
Amateurs de sensations fortes, s'abstenir... Je vais de ce pas lire un
le Floch, et je vous garantis que ce polar historique me donnera sans
nul doute beaucoup plus de sensations.
</div>
<span class="lien_t6"></span>athena1http://www.blogger.com/profile/09866902341075391907noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1016816147678380641.post-6978389484722741112013-02-14T21:39:00.000+01:002013-02-14T21:39:00.890+01:00Les apparences sont parfois trompeuses...<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.babelio.com/couv/cvt_Betty_8965.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://www.babelio.com/couv/cvt_Betty_8965.jpeg" width="121" /></a></div>
Les apparences sont parfois trompeuses, et je dois dire qu'avec ce roman noir <a class="libelle" href="http://www.babelio.com/auteur/Arnaldur-Indridason/4973">Indridason </a>nous
le prouve. D'ailleurs, le coup de maître demeure dans ces
questionnements que soulève par la suite la découverte de notre
fourvoiement. Pour ma part, j'ai réalisé avec stupeur que mon esprit
était sans aucun doute victime des stéréotypes de notre société... Mais
je ne peux vous en dévoiler plus sinon ce serait mettre à mal tout le
roman de notre auteur. Pour ce qui est du dénouement il est à mon sens
assez convenu et nous épargne les happy end que je déplore tant. Oups
mais il faut que je vous laisse découvrir tout ça par vous-même. Alors
bonne lecture !
athena1http://www.blogger.com/profile/09866902341075391907noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1016816147678380641.post-8104197996661334222013-02-14T21:32:00.002+01:002013-02-14T21:32:30.483+01:00A croire qu'auteur de génie rime avec homme torturé...<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.babelio.com/couv/cvt_Albert-Dunkel-ecrivain-de-genie-tueur-en-serie_2600.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://www.babelio.com/couv/cvt_Albert-Dunkel-ecrivain-de-genie-tueur-en-serie_2600.jpeg" width="127" /></a></div>
Tout d'abord merci aux éditions Serge Safran et à masse critique pour la sélection.<br />
Ce n'est pas souvent que je reste peu prolixe à la lecture d'un roman. Mais bon je vais tenter d'y remédier.<br />
Notre auteur nous offre ici une biographie sombre celle d'Albert Dunkel,
un auteur allemand mais aussi un tueur en série. Ce livre nous
transporte dans l'univers glauque et dérangé de ce personnage, quelque
peu mythomane qui tout au long de sa courte vie et à travers notamment
l'écriture de ses oeuvres fictives nous fait partager son monde
parallèle fait de démons, de meurtres, de personnages qui au fond ne
sont que le triste reflet de sa personne. Un sentiment de malaise naît
tout au long de la lecture, décidément A Dunkel ne gagne pas à être
connu et sombrera à la fin de sa vie dans la solitude et la folie. <br />
Cette ouvrage tend à nous démontrer à quel point parfois le génie trouve
sa source dans la démence, à croire que les artistes les plus
bouleversants sont aussi les plus torturés. <br />
Mais de la fiction à la réalité il n'y a qu'un pas, en effet, à ses
heures perdues, notre auteur se prend à tuer ses semblables et ce sous
couvert d'offrandes... Une partie de sa vie que j'aurais aimé
approfondir un peu plus... Cette "biographie" d'une écrivain de génie
n'est qu'une esquisse, peut être que notre personnage aurait mérité
quelques pages de plus.athena1http://www.blogger.com/profile/09866902341075391907noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1016816147678380641.post-39434999718066743102013-02-14T21:30:00.000+01:002013-02-14T21:30:09.705+01:00Le bonheur est tout un art...<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.babelio.com/couv/cvt_Un-homme-trop-facile_1483.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://www.babelio.com/couv/cvt_Un-homme-trop-facile_1483.jpeg" width="135" /></a></div>
C'est avec gourmandise que j'ai ouvert cet ouvrage, et je dois le dire, finalement j'ai été quelque peu déçue. <br />
Non monsieur Schmitt ne m'a pas déçue par le texte. Qu'il s'agisse de la
syntaxe ou encore du vocabulaire, la lecture de cette pièce était tout à
fait agréable. Mais, j'ai été en mal de concepts philosophiques...
Enfin, c'est être bien mauvaise langue me direz vous, parce qu'il y en a
tout de même. D'abord, notre auteur nous offre en pâture "le comédien",
celui qui excelle souvent par son repli sur soi, sa soif de plaire et
ce, bien souvent au détriment de l'oeuvre qu'il sert. Ensuite, sous
couvert du misanthrope de Molière il nous offre une vision du bonheur...
celui fait de petits riens, celui de ceux qui se contentent de ce
qu'ils ont... et qui finalement ne sont pas poreux face aux menaces des
oiseaux de mauvaises augures... en bref cette pièce est une lutte que
dis je une joute verbale entreprise entre Alex, comédien qui va endosser
le rôle d'Alceste, et un ectoplasme, Alceste lui même, le misanthrope
contre le bienheureux. Finalement ce personnage du miroir est peut être
ce qu'Alex voudrait être ou ce, contre lequel il se bat, d'ailleurs à la
chute de ce roman, finalement le fantôme aura certes par la ruse puis
la force ce que notre comédien n'arrive à obtenir. <br />
Ah j'oubliais... Schmitt nous offre aussi une réflexion tout à fait intéressante sur le théâtre populaire... <br />
Un homme trop facile c'est donc une réflexion sur le théâtre, ses
serviteurs, la tolérance et surtout le bonheur. Ces deux derniers thèmes
étant chers à notre auteur.
athena1http://www.blogger.com/profile/09866902341075391907noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1016816147678380641.post-17281727713224912372012-04-23T13:49:00.000+02:002012-04-23T13:49:13.191+02:00Sherlock est parmi nous ...<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.babelio.com/couv/cvt_Sherlock-Holmes-La-maison-de-soie_4959.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://www.babelio.com/couv/cvt_Sherlock-Holmes-La-maison-de-soie_4959.jpeg" width="129" /></a></div>
En inconditionnelle de <a class="titre1" href="http://www.babelio.com/livres/Conan-Doyle-Sherlock-holmes/211976">Sherlock holmes</a> et de ses pastiches, je n'ai évidemment pas manqué de lire La maison de soie.<br />
Grâce à notre auteur, j'ai pu encore partager quelques instants avec
Sherlock mais également avec notre cher docteur Watson. D'ailleurs,
Horowitz offre à ce dernier une place de premier choix dans son polar,
en effet, Watson est avant tout le narrateur de notre histoire. Alors
que Sherlock est mort, son plus fidèle ami nous conte une des plus
sombres énigmes que notre détective ait eu à démêler. Et quelle énigme
!!!<br />
En bref nous retrouvons ici toutes les caractéristiques du personnage de <a class="libelle" href="http://www.babelio.com/auteur/Arthur-Conan-Doyle/25665">Conan Doyle</a>,
un homme solitaire, brillant, égocentrique à ses heures, ne se faisant
jamais l'économie d'une petite phrase assassine, fuyant autant qu'il le
peut l'autre sexe, en bref du grand <a class="titre1" href="http://www.babelio.com/livres/Conan-Doyle-Sherlock-holmes/211976">Sherlock holmes</a>.
Finalement seule l'intrigue détone avec l'oeuvre de Doyle. Ici pas
d'ésotérisme mais la dure réalité des créations du cerveau criminel.athena1http://www.blogger.com/profile/09866902341075391907noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1016816147678380641.post-36505194672833387632012-04-23T13:47:00.000+02:002012-04-23T13:47:08.924+02:00Polar sur fond d'ésotérisme<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.babelio.com/couv/cvt_La-sceance_3447.gif" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://www.babelio.com/couv/cvt_La-sceance_3447.gif" width="126" /></a></div>
Amateurs d'Angleterre Victorienne sur fond d'énigme policière ésotérique, n'attendez plus et jetez vous sur ce petit bijou. <br />
Voici une histoire à six mains, ou si vous préférez une histoire dont le
déroulement nous paraît chaque fois plus clair grâce à l'intervention
successive et alternée de trois protagonistes, ou encore de trois
narrateurs. <br />
Avis aux cartésiens, bien des fois, vous vous laisserez prendre au piège
et donc séduire par des théories hasardeuses, à croire que le magique
donne un goût délicieux à nos existences monotones. <br />
Souvent vous aurez le souffle coupé et vos yeux suspendus aux phrases de
nos personnages. Souvent vous sentirez une ombre dans votre dos et
serez soulagé de n'être que le lecteur de ce livre. Souvent vous
apprécierez que les décors et les personnages soient en partie le fruit
de votre imagination puisque vous pourrez à vos souhaits atténuer la
noirceur de ce roman. Souvent vous souffrirez aux côtés de nos deux
héroïnes, vous partagerez leur douleur, celle dont souffrent les
incompris.<br />
Je vous laisse maintenant entre les mains de <a class="libelle" href="http://www.babelio.com/auteur/John-Harwood/96223">John Harwood </a>et vous garantis que vous ne pourrez poser cet ouvrage sans quelques interrogations.athena1http://www.blogger.com/profile/09866902341075391907noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1016816147678380641.post-31527681102811056152012-03-31T18:05:00.003+02:002012-03-31T18:05:59.944+02:00Quand les religions s'affrontent à coups d'empoisonnement !<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.babelio.com/couv/cvt_Meurtres-a-la-pomme-dor_9647.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://www.babelio.com/couv/cvt_Meurtres-a-la-pomme-dor_9647.jpeg" width="123" /></a></div>
En grande adepte des policiers historiques, et intéressée par notre beau XVIe siècle, je me suis précipitée sur cet ouvrage.<br />
<a class="libelle" href="http://www.babelio.com/auteur/Michele-Barriere/42309">Michèle Barrière </a>use d'une belle plume, d'un vocabulaire riche, nous abonde de détails historiques, et ce pour notre grand plaisir.<br />
Notre intrigue se déroule en 1556 dans le sud de la France, à
Montpellier. Notre héros François, étudiant en médecine, plus passionné
par les épices, la bonne chère, et les banquets, que par les cadavres et
maladies en tout genre, voit Laurent Catalan, l'homme chez qui il
séjourne, accusé de meurtre par empoisonnement. Une accusation infondée
mais reposant sur un motif valable pour cette époque : Catalan a des
origines juives et n'est pas réticent à fréquenter des protestants. A
cette époque, les choix en matière de religion peuvent être cruciaux. <br />
En bref un polar historique sur fond de religion, de combat sournois
entre épiciers et apothicaires, le tout assorti d'une farandole de mets
succulents, d'épices enivrantes et de voyages dans notre beau sud est ! <br />
Toutefois, le dénouement m'a quelque peu déçue. <a class="libelle" href="http://www.babelio.com/auteur/Michele-Barriere/42309">Michèle Barrière </a>nous offre une fin un peu trop convenue peut être par trop de précipitation.
<br />athena1http://www.blogger.com/profile/09866902341075391907noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1016816147678380641.post-37183285808200202872012-03-30T19:20:00.001+02:002012-03-30T19:20:26.922+02:00Sitcom & cie<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/41TWJHF0WAL._SL160_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/41TWJHF0WAL._SL160_.jpg" width="120" /></a></div>
Avec Saga, Benacquista nous invite dans le monde étrange des feuilletons télé. <br />
Parce que la loi impose à nos patrons de chaîne télé un pourcentage de
production française, quatre scénaristes sont sollicités afin de créer
une sitcom : SAGA. Vous l'avez bien compris ce n'est pas par amour des
créations artistiques françaises que nos protagonistes sont sollicités,
et ce constat aura des répercutions notables notamment sur la plage
horaire de diffusion de notre feuilleton, à quatre heures du matin !<br />
Mais notre affaire prend de l'ampleur, Saga crée des émules. Peu à peu, notre création se trouve catapultée en prime time. <br />
Au delà d'une histoire et de personnages drôles et attachants, SAGA
c'est aussi une réflexion sur le monde des sitcoms. Notre auteur aborde
les thèmes très controversés du cahier des charges, de l'évolution des
personnages soumise à la dictature de l'audimat, et surtout de cette
capacité que possèdent nos feuilletons de captiver des téléspectateurs
vivant la vie de nos héros éphémères par procuration.<br />
Le feuilleton est un exutoire pour tous ces individus soumis aux frustrations d'une vie quotidienne qui défile trop vite. <br />
Qui n' a jamais vécu par procuration me jette la pierre !athena1http://www.blogger.com/profile/09866902341075391907noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1016816147678380641.post-10490407813903617652012-03-04T17:28:00.004+01:002012-03-04T17:28:57.458+01:00Une délicieuse lecture...<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-X3-zOXTq3F4/T1OX6ZbvBDI/AAAAAAAAAAk/cCtF1KByuGA/s1600/51mHBMr9OiL__SL160_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"></a></div>
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-X3-zOXTq3F4/T1OX6ZbvBDI/AAAAAAAAAAk/cCtF1KByuGA/s1600/51mHBMr9OiL__SL160_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-X3-zOXTq3F4/T1OX6ZbvBDI/AAAAAAAAAAk/cCtF1KByuGA/s1600/51mHBMr9OiL__SL160_.jpg" /></a>A qui éprouve un frisson de plaisir à la simple idée de goûter aux mets les plus fins. <br />A qui est déjà persuadé que manger met en ébullition tous nos sens.<br />A qui a connu un être égoïste, mais auquel il n'a pu jamais véritablement en vouloir, comprenant bien que son égocentrisme n'était pas volontaire.<br />En bref à qui aime la vie.<br />Je conseille la lecture de ce concentré de plaisirs, de souvenirs, d'amertume, de colère, d'indifférence, d'incompréhension, de snobisme, d'amour, d'envie, de jalousie, de nostalgie.<br />Venez partager les derniers instants d'un grand critique culinaire, venez partager sa dernière quête, celle de la recherche d'un met de son enfance, celui qu'aux portes de la mort sa nostalgie lui rend utile, unique.<br />Venez écouter les dernières pensées de ceux qui l'ont entouré pendant toutes ces années, où sa seule préoccupation fut celle de découvrir des mets savoureux, au détriment de l'amour, de l'amitié, de la famille.<br />Venez savourer la dégustation d'une tomate, juteuse, écouter le bruit du craquement des dents sur sa peau dure. Venez sentir le pain chaud, écouter le bruit de la croute craquant sous la pression des doigts, toucher la mie si souple (...)<br />Depuis Le parfum je n'avais pas retouvé un bouquin activant mes sens au fil de la lecture, M Barbery a donc parfaitement honoré le titre de son roman : une gourmandise.<br />Après ma lecture de l'élégance du hérisson, une gourmandise est une heureuse rencontre, notre auteur honore la langue française et nous procure des sensations agréables au fil des chapitres.<br />Pour ne rien gâcher, notre histoire contient une leçon de vie : notre vie est souvent orchestrée par la recherche du superflu, de l'illusoire, de plaisirs surfaits, alors, que finalement à l'approche du jugement dernier, notre quête est souvent celle de l'essentiel.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
</div>athena1http://www.blogger.com/profile/09866902341075391907noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1016816147678380641.post-81861841839965714022012-03-03T12:49:00.003+01:002012-03-03T12:49:58.502+01:00Une relation à poursuivre<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51ZPGC78PYL._SL160_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51ZPGC78PYL._SL160_.jpg" /></a></div>
Je ne connaissais pas Carlos Ruiz Zafon, si ce n'est de nom et je dois
dire que la lecture de ce thriller laissera des traces, que dis-je des
empreintes, dans ma mémoire bibliographique.<br />
Le jeu de l'ange ou les mésaventures d'un jeune écrivain ayant "vendu
son âme". David Martin, jeune homme de dix-sept ans, est embauché pour
de menus travaux dans un journal : La voz de la industria, mais par un
concours de circonstances jouant en sa faveur, il devra très vite écrire
des chroniques. Et là, révélation : quel talent a notre jeune écrivain !
Mais, c'est lorsqu'il se décidera à écrire sous son propre nom que
notre protagoniste rencontrera les premiers écueils. Un jour, alors
qu'il flirte avec le malheur, il rencontre le patron, celui qui lui
demande d'écrire "une religion". Sur le fond de l'histoire je ne peux
vous en dire plus au risque de gâcher ces rebondissements et effets de
surprise servis par notre auteur.<br />
Par contre sur la forme, mes indiscrétions n'entacheront en rien votre lecture.<br />
Dans Le jeu de l'ange, les évènements se succèdent avec fluidité, notre
auteur ne nous laisse quasiment pas une minute de répit. Les personnages
sont aboutis comme les situations.<br />
Mais Le Jeu de l'ange c'est aussi l'hommage rendu par notre auteur aux
livres, aux écrivains, à la littérature. Nous pénétrons dans l'intimité
de l'homme confronté à la page blanche, nous partageons ses doutes, ses
craintes, nous mesurons à quel point la vanité du créateur est présente
dans toute oeuvre artistique. <br />
Le jeu de l'ange c'est enfin un roman sur la religion, sur les questions
qu'elle soulève, sur sa finalité, sa réponse face à la peur de mourir,
son pouvoir sur notre intelligence et notamment celui de nous ôter toute
forme de discernement pour tomber dans le gouffre de la crédulité.<br />
En bref, j'ai passé un très bon moment et pense poursuivre le début de
cette relation qui m'offre d'heureuses perspectives en lisant L'ombre du
vent.<br />
Juste une indiscrétion : des rebondissements, vous en aurez jusqu'à la dernière page !athena1http://www.blogger.com/profile/09866902341075391907noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1016816147678380641.post-58440307848698484632012-03-03T12:47:00.003+01:002012-03-03T12:47:59.810+01:00La première impression n'est pas toujours la bonne<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/510SdS9ARAL._SL160_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/510SdS9ARAL._SL160_.jpg" /></a></div>
Sceptique",
voilà le terme qui reflète mon sentiment à la lecture des premières
pages de ce polar. Adepte des thrillers je suis, mais les courses
poursuites effrénées sur fond d'hémoglobine et de sueur ne sont pas ma
tasse de thé.<br />
"Surprise", je l'ai été, au tournant de ce thriller haletant. "Conquise", voilà ma position lorsque je ferme ce bouquin.<br />
Adepte des thrillers psychologiques, je dois dire que de psychologie,
Instinct de survie n'en manque pas. L'auteur a bien caché son jeu, les
débuts de ce récit ne laissaient présager en aucune façon la suite : des
rebondissements, des personnages psychologiquement complexes voire
complètement dérangés.<br />
Merci à Babelio et aux éditions des deux terres pour cette découverteathena1http://www.blogger.com/profile/09866902341075391907noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1016816147678380641.post-8292366260034023282012-03-03T12:46:00.002+01:002012-03-03T12:46:46.291+01:00A qui veut connaître l'histoire de l'ancien régime et découvrir la beauté de notre langue, lisez Simone Bertière.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51C1Z1CABRL._SL160_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51C1Z1CABRL._SL160_.jpg" /></a></div>
Une fois de plus Simone Bertière m'a transportée. Outre ses talents de
biographe, notre historienne manie la langue française comme peu
d'écrivains. Syntaxe parfaite, vocabulaire riche, bons mots, humour,
notre historienne sert l'histoire de France en l'épurant de ses
complexités. En bref, son amour de la langue nous réconcilie avec les
ouvrages historiques souffrant si souvent de lourdeurs et anecdotes
poussiéreuses. Les pages s'enchaînent et me voici propulsée au temps des
Bourbons. Je suis Henri IV, Marie de Médicis, Louis XIII, Richelieu,
Gaston d'Orléans, Anne d'Autriche, Mazarin ou bien encore le très jeune
Louis XIV ! Souvent Marie de Médicis m'ulcère par son amour maternel
inexistant, son esprit calculateur, sa soif de pouvoir, son côté
parvenu, et alors je comprends Louis XIII, sa méfiance, son manque
d'égards pour le "sexe faible", notamment pour Anne d'Autriche. Puis je
souffre de la disgrâce de Marie, celle que les Pays Bas, l'Italie ou
encore l'Angleterre se rejettent, celle qui n'a pas lâché prise
suffisamment tôt, qui n'a pas compris qu'une fois le roi majeur et apte à
gouverner, la Reine mère doit se retirer. Peut-être que son sacre l'a
induite en erreur, Anne d'Autriche n'aura pas cette déconvenue, de sacre
elle n'en aura pas.<br />
Enfin je suis charmée par Anne d'Autriche, sa candeur, sa loyauté,
l'amour qu'elle porte à son Roi. Elle se retirera de la régence avec
élégance, et même si Louis XIV l'évincera de toute charge politique
jamais elle ne lui fera l'affront de le désavouer en public. <br />
En bref, Simone Bertière nous dresse le portrait de deux femmes
emblématiques d'une intelligence notoire. Leur point commun : toutes
deux furent régentes, toutes deux durent jouer avec un ministre
intelligent et castrateur : Richelieu pour Marie de Médicis et Mazarin
pour Anne d'Autriche, toutes deux durent au cours de leur règne
affronter une crise majeure : journée de dupes pour une (Marie de
Médicis sera désavouée par Louis XIII qui lui préfèrera son Ministre),
et la Fronde pour Anne d'Autriche. D'ailleurs, la décision de Louis XIV
de gouverner seul sans prendre de Ministre et d'évincer la reine
Marie-Thérèse de toute décision politique n'est-il pas la réponse qu'il
apporte aux écueils du passé ?athena1http://www.blogger.com/profile/09866902341075391907noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1016816147678380641.post-60514735288832730122012-03-03T12:44:00.001+01:002012-03-03T12:44:14.204+01:00Les conquêtes du roi soleil, tout un programme !<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51C1Z1CABRL._SL160_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51C1Z1CABRL._SL160_.jpg" /></a></div>
Après Marie de Médicis et Anne d'Autriche, Simone Bertière s'attaque aux
conquêtes du Roi Soleil. Bien qu'il n'en manqua pas, la structure de
notre ouvrage repose sur un triptyque : La Vallière, La Montespan, La
Maintenon. Bien sûr, notre auteur n'omet pas d'évoquer l'existence de
Marie-Thérèse, épouse de Louis XIV dont la place de Reine demeure
incontestable du moins par son acharnement à fournir une descendance
digne de son nom à notre roi. C'est une fois de plus un ouvrage servi
par une écriture d'une extrême finesse teintée d'ironie, le tout
agrémenté d'un vocabulaire riche et bien souvent esthétique. La lecture
de ces différents tomes m'enchante chaque fois plus.<br />
Dans cet ouvrage, Simone Bertière aborde le statut de Marie-Thérèse,
Infante d'Espagne, livrée à notre bon roi, pour quelques raisons d'Etat,
la paix entre les deux nations. Notre infante présente quelques
attraits physiques similaires à ceux de la Reine mère mais la
comparaison s'arrête bien là. En effet, notre souverain constatera
amèrement que son épouse présente tous les symptômes de la niaiserie.
Déjà disposé envers le beau sexe, Louis XIV cherchera dans ses conquêtes
certes la beauté, ses maîtresses sont aimables, mais surtout le bon
mot, le ton juste, l'appétit et la subtilité. D'ailleurs, pour notre roi
la beauté ne peut pallier l'absence d'esprit, La Fontages en sera un
exemple éloquent et en fera les frais. <br />
Vous aurez donc compris que notre charmant trio, précédemment cité,
répond à cette exigence de disposer d'une tête bien faite et de la
beauté. <br />
A chaque maîtresse correspondra un cycle de la vie de notre roi.
Indéniablement autant La Montespan l'aura épaulé durant les années
fastes du royaume, celles de la construction de Versailles, des guerres
remportées, des deniers publics dépensés sans compter, autant La
Maintenon l'aura accompagné vers la dernière phase de son règne, celle
des échecs, de la miséricorde, d'une dynastie qui s'effondre, d'une
famille trop nombreuse créant des heurts.<br />
Enfin, Louis XIV aura suivi le chemin de son père, il n'aura pas demandé
le sacre de Marie-Thérèse, l'aura tenue souvent bien loin des affaires
du royaume. Plus tard, il épousera La Maintenon mais n'en fera pas sa
Reine. Notre roi aura profondément aimé le beau sexe mais cet amour
n'aura pas été un gage de confiance. Seul élu en bon monarque de droit
divin, il ne partagera pas son pouvoir. Toutefois, vers la fin de son
règne, c'est bien quelque fois qu'il se laissera inspirer par La
Maintenon, ou du moins le lui laissera-t-il croire... Défiance envers
les femmes en général, oui, mais envers le fruit de ses amours
illégitimes, au grand non. Louis XIV aura été prolixe en matière de
descendance : dix-huit enfants en tout dont six avec la Reine. Notre roi
mettra un point d'honneur à légitimer cette descendance, il donnera
donc à ces enfants un titre. Plus tard, pour ceux qui survivront, il
participera lui même aux négocations de leur mariage. Par ces unions
calculées, Louis XIV associera cette lignée "illégitime" à des projets
politiques.athena1http://www.blogger.com/profile/09866902341075391907noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1016816147678380641.post-82135042253298078612012-03-03T12:43:00.000+01:002012-03-03T12:43:03.210+01:00Une lecture peu banale...<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/41OFVJZs-tL._SL160_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/41OFVJZs-tL._SL160_.jpg" /></a></div>
"Alter" voilà le terme qui bourdonne dans mes oreilles après cette lecture. <br />
Irvin D. Yalom nous livre une introduction à l'oeuvre de Schopenhauer.
Les citations fusent, le choix de leur place dans le récit est d'une
grande précision. Je ne connaissais pas véritablement l'oeuvre de
Schopenhauer. Grâce à notre auteur et au choix judicieux des thèmes
abordés, je mesure aujourd'hui à quel point ce personnage pouvait être
détestable de par sa misanthropie et sa misogynie. <br />
Mais La méthode Schopenhauer, n'est pas exclusivement la biographie de
ce personnage. C'est aussi en alternance, la psychothérapie de groupe
lancée par Julius, un célèbre psychiatre. Ce dernier se sachant condamné
décide de reprendre contact avec un ancien patient, Philip Slate sur
lequel la psychothérapie a échoué. Quelle n'est pas la surprise de
Julius lorsqu'il découvre que Philip est devenu psychothérapeute et que
c'est Schopenhauer qui a apporté les réponses à ses questions...Les
réunions de groupe seront donc ponctuées de citations, de références sur
l'autre, la sexualité, la solitude, la séduction, la jalousie, la
mort. <br />
Souvent l'autre est cause de tourment, et ne serait ce pas seulement un
instinct de survie que de se prémunir de ses coups. La misanthropie
serait-elle la réponse au défit de vivre avec l'autre ?athena1http://www.blogger.com/profile/09866902341075391907noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1016816147678380641.post-31155096418550466372012-03-03T12:41:00.000+01:002012-03-03T12:41:08.246+01:00A se demander pourquoi crime et meurtre sont des mots masculins.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/41F15vxBOxL._SL160_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/41F15vxBOxL._SL160_.jpg" /></a></div>
<div style="font-size: 14px; line-height: 18px; margin: 5px;">
Instigatrice ou bras armé, mineure ou majeure, machiavélique ou
déséquilibrée, sadique ou bienveillante, Joyce Carol Oates nous livre à
travers ce recueil de nouvelles, neuf portraits de criminelles n'ayant
pour seul point commun que le dit crime tant leur état psychique ou le
motif qu'elles invoquent sont divergents. Amateurs des entrées par
effraction dans le cerveau humain, ne passez pas votre chemin, attendez
votre tour. Le voyage que nous offre Oates nous rappelle que le crime
est l'affaire de tous.
</div>
<br />athena1http://www.blogger.com/profile/09866902341075391907noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1016816147678380641.post-38821570795425051062012-03-03T12:39:00.004+01:002012-03-03T12:39:32.042+01:00Brandreth ne cesse de me combler !<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51G48ZPvtKL._SL160_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51G48ZPvtKL._SL160_.jpg" /></a></div>
Quel plaisir durant une lecture de goûter à notre chère Angleterre Victorienne !<br />
Brandreth remplit son contrat avec un succès certain. <br />
D'abord les personnages, il est bien évident que notre auteur met en
scène notre trio infernal : le dandy Wilde, le docteur Doyle, l'écrivain
Sherard, mais quelle n'est pas notre surprise lorsque celui-ci immisce
dans notre affaire l'illustre père de Dracula, Bram Stoker. D'ailleurs,
de mordant, notre affaire n'en manque pas. Assassinat sur fond
d'hystérie, Brandreth a choisi ce tome pour présenter les travaux d'un
illustre neurologue, Charcot. Fin 19ième siècle ou, quand les troubles
du comportement ne semblent plus être l'oeuvre du diable mais bien celle
de la chimie des corps... <br />
Enfin, ce tome est écrit à plusieurs mains. Chacun narre les évènements
tels qu'il les a perçus, le tout sur fond de journal intime ou bien
encore de missive.<br />
Je n'ai qu'une seule question : A quand le prochain ?athena1http://www.blogger.com/profile/09866902341075391907noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1016816147678380641.post-19030582736921318732012-03-03T12:38:00.002+01:002012-03-03T12:38:25.626+01:00Une heureuse rencontre dans le domaine des thrillers !<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/419tjJDfhoL._SL160_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/419tjJDfhoL._SL160_.jpg" /></a></div>
Merci à Régis DESCOTT pour ce thriller aussi surprenant qu'envoûtant.
Notre auteur nous mène dans le Paris de la fin du 19ième s, celui des
maisons closes, des filles de joies qui n'en ont que le nom, de la
syphilis, et surtout de la grande misère sociale. Pour noircir encore ce
portrait, Régis Descott nous conte l'histoire d'un illustre tableau de
Manet, Le déjeuner sur l'herbe. Jusque là, mises à part quelques
polémiques tenant à la genèse de cette oeuvre d'art, vous ne voyez pas
de noirceur particulière. Ce que vous ignorez encore, c'est qu'un
individu s'est vu le coeur artiste, et s'évertue à reproduire notre
oeuvre d'art mais en ajoutant, comment dire, une touche on ne peut plus
personnelle. Ce tableau, notre meurtrier parce qu'il faut appeler les
choses par leur nom, a pris pour parti de le concevoir avec des
cadavres. Et, parce que l'art est souvent chose difficile et exigeante,
notre artiste en herbe, grand amateur de photographie, en effet la
reproduction demeure réaliste jusqu'au morbide, recommence plusieurs
fois, et ce, sans aucun doute, par excès de perfectionnisme. En bref,
son art nécessite moult modèles. Les maisons closes lui paraissent donc
un vivier au potentiel considérable. Et ce, d'autant plus, que les
filles de joies ne manquent souvent qu'à leurs clients, et comme nulle
n'est irremplaçable, ce manque est souvent vite comblé. La belle affaire
pour notre criminel qui semble peu importuné par les services de
police. Mais, ceci est sans compter sur le flegme et la ténacité du
jeune docteur Corbel...athena1http://www.blogger.com/profile/09866902341075391907noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1016816147678380641.post-91009158209979853082012-03-03T12:36:00.001+01:002012-03-03T12:36:49.837+01:00Simone Bertière ou la beauté de la langue française<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51XVZHZ6MVL._SL160_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51XVZHZ6MVL._SL160_.jpg" /></a></div>
Loi salique aidant, nous ne savons que très peu de choses sur les reines
de France, si ce n'est le Roi auquel elles sont unies et l'ampleur de
leur descendance. Les alliances ne laissent que très peu de place aux
sentiments amoureux. Les mariages sont des contrats permettant de
conserver la paix, d'obtenir de nouveaux territoires. Une Reine doit
être "prolifique", le taux de mortalité infantile étant très élevé au
16ième s, elle doit mettre au monde plusieurs garçons, mais que fait-on
des filles me direz vous ? Et bien sachez qu'en monarchie rien ne se
perd, les filles seront unies à d'autres Roi qu'ils soient du Portugal,
ou encore d'Angleterre, ces unions permettront la constitution
d'alliances politiques. <br />
Grâce à S Bertière, nous voici éclairés sur le caractère de celles qui
partagèrent le trône de nos Rois au cours de ce Beau 16ième s. D'Anne de
Bretagne à Catherine de Médicis en passant par la Reine Claude, voici
le portrait de celles qui par leur alliance furent condamnées à rester
dans l'ombre mais dont la personnalité les sauva de l'anonymat. <br />
Une chose est sûre en ce temps les mères ou les soeurs de rois avaient
un poids bien plus grand qu'une simple Reine, machine à procréer pour
assurer la continuité de la lignée. <br />
S Bertière nous offre une fresque historique fluide allant à l'essentiel, un bonheur pour les néophytes.athena1http://www.blogger.com/profile/09866902341075391907noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1016816147678380641.post-44285380769156930532012-03-03T12:34:00.005+01:002012-03-03T12:34:59.923+01:00La lecture n'est pas toujours faite de moments mémorables...<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/513eyIZNoJL._SL160_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/513eyIZNoJL._SL160_.jpg" /></a></div>
Avant toute chose, merci à Masse Critique ainsi qu'aux éditions Julliard pour la sélection.<br />
Que dire de ce roman... P BESSON nous offre le récit de deux destins.
Celui de Laura, mère de deux enfants, subitement abandonnée par son
mari. Elle est le portrait de ces femmes qui pendant tant d'années ont
vécu dans l'ombre de leur époux, sans prendre de décision, sans
travailler, sans avoir de vie sociale si ce n'est celle du foyer
matrimonial. Et, parce que la vie est devenue un combat inéquitable,
parce que les jours se suivent et se ressemblent, parce qu'elle ne
trouve plus sa place dans ce monde trop grand pour elle, Laura décide de
mettre fin à ses jours. Nous l'accompagnons donc dans cette dernière
journée jonchée de rituels. <br />
Nous avons dit deux destins, le deuxième est celui de Samuel, père
divorcé, dont le fils, Paul, vient de mettre fin à ses jours.
L'incompréhension règne chez notre protagoniste. Comment n'a-t-il pu
déceler durant les week-end qu'il ont passé ensemble cette détresse.
Pourquoi son fils est-il passé à l'acte.<br />
En bref un fil conducteur pour nos deux personnages : le suicide. D'un
côté celle qui le prépare comme l'exutoire à tous ces chagrins. D'un
autre celui qui le subit.<br />
Je dois dire que la lecture de roman m' a été très pénible, P Besson a
pris le parti de disséquer les sentiments humains. Lorsque notre auteur
se penche sur ceux de Laura, quelle n'est pas ma déception.... Les
réflexions me semblent convenues, les sentiments sont sans surprises, en
résumé un échec. Peut-être que la lecture des romans de ZWEIG m'a rendu
intransigeante et exigeante. <br />
Le pathos n'est d'ordinaire pas ma tasse de thé, alors quand l'auteur
décide d'y recourir, il faut qu'il use d'une grande subtilité. Ce qui
très certainement manque à monsieur BESSON.athena1http://www.blogger.com/profile/09866902341075391907noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1016816147678380641.post-52088959993404719792012-03-03T12:31:00.001+01:002012-03-03T12:31:46.949+01:00Frédéric Lenormand a réussi un pari !<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51ak-EHMBuL._SL160_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51ak-EHMBuL._SL160_.jpg" /></a></div>
Diable ! Quelle déconvenue de manquer à ce point d'étoiles pour
congratuler ce cher Frédéric Lenormand. Qu'à cela ne tienne, j'honorerai
son ouvrage à coups de mots.<br />
Notre auteur s'est attaqué à un pari risqué. Relater une intrigue
réelle, avec des personnages en chair et en os, le tout durant une
époque baignant dans "les lumières".. <br />
En bref, l'intrigue présentée ne vaut pas un thriller du 21ième siècle.
Mais, la belle affaire que voilà, ce que nous offre Lenormand c'est un
polar historique sans anachronismes et drôle !!! <br />
Commençons par la présentation. Les têtes de chapitres m'ont
interpellées, Lenormand s'est inscrit dans la lignée d'Akounine ou de
Parot. Notre auteur appâte le lecteur avec une accroche sous forme
d'énigme et ça marche !!<br />
Poursuivons sur la forme, Lenormand nous offre un vocabulaire, une
syntaxe tous deux dignes du 18ième s, les citations fusent, les
personnages dialoguent avec une grande dextérité.<br />
Sur le fond, Lenormand prend joie à égratigner notre illustre personnage
sur ses mauvais penchants tels que la cupidité, l'hypocondrie, la
paresse, le dédain du peuple et la misanthropie. Reste à savoir si notre
philosophe réunissait tous ces traits de caractères. Mais il n'est pas
sujet exclusivement de Voltaire, notre auteur s'intéresse de très près à
Emilie du Châtelet, jeune femme enceinte jusqu'aux yeux, au charme
ravageur, passionnée par les sciences et très fine d'esprit, pour
laquelle Voltaire semble montrer un intérêt tout particulier.<br />
Tous deux mèneront l'enquête sur la mort de la Baronne de
Fontaine-Martel, sauvagement assassinée dans cet ordre : empoisonnée,
poignardée, étouffée, étranglée. Mais me direz vous pourquoi Voltaire se
transforme-t-il en détective ? Notre philosophe cherche à découvrir qui
a mis fin aux jours de sa bienfaitrice. En dire plus serait un crime !!<br />
En bref, amateurs de polars historiques courrez acquérir ce petit bijou !!athena1http://www.blogger.com/profile/09866902341075391907noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1016816147678380641.post-57493333037111998652011-12-12T15:29:00.001+01:002011-12-12T15:30:11.583+01:00Thriller sur fond de Maoïsme.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51QPa0-GCAL._SL160_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51QPa0-GCAL._SL160_.jpg" width="125" /></a></div>En posant ce bouquin me vient l'envie de crier : "Quelle aventure !". <a class="titre1" href="http://www.babelio.com/livres/Mankell-Le-Chinois/295705">Le Chinois</a> débute comme tout thriller qui se respecte. En premier lieu, une mare de sang. Et bien oui notre auteur ne fait pas avec le dos de la cuillère puisque c'est bien dix-neuf meurtres qui seront perpétrés dans la même nuit et surtout dans le même village. En régime thriller, qui dit meurtre, dit un minimum d'hémoglobine et encore mieux d'atrocité, alors merci aux corps lacérés de coups de couteau et à cette jambe orpheline de son propriétaire. En second lieu, le thriller c'est aussi et surtout le détail qui tue, et là notre auteur opère un coup de maître, il crée un lien irréversible, sanguin et incontestable entre nos dix-neuf victimes. Enfin un thriller de ce nom n'est pas viable sans l'existence d'une héroïne forte, obstinée, et bien évidemment torturée, et là Mankell nous sert sur un plateau une juge haute en couleurs, Birgitta Roslin. le décor est planté, asseyez vous confortablement dans votre fauteuil, le thriller et son cortège de sueurs froides peut commencer.<br />
Et bien non ! Avec <a class="titre1" href="http://www.babelio.com/livres/Mankell-Le-Chinois/295705">Le Chinois</a>, Mankell nous offre un virage à cent-quatre-vingts voire trois-cent-soixante degrés ! Ici, notre auteur s'offre un pamphlet contre la Chine. C'est Empire du Milieu au sein duquel siège trois types d'individus : les utopistes, ceux qui croient au développement harmonieux et aux richesses justement réparties, les opportunistes, ceux qui surfent sur la vague de l'économie de marché et surtout sur le tsunami de la corruption qui gangrène le pays, et enfin les autres, ces pauvres victimes d'un pays versatile et surtout schizophrène oscillant sans cesse entre communisme et capitalisme sauvage. <br />
<a class="titre1" href="http://www.babelio.com/livres/Mankell-Le-Chinois/295705">Le Chinois</a> c'est non seulement un thriller mais aussi une histoire poignante de la Chine moderne, celle de la peine de mort, de ces dirigeants corrompus, de la pudeur de son peuple, de la pauvreté galopante. Mais le polar de Mankell c'est aussi un retour sur l'"oeuvre de deux personnages centraux pour l'empire du Milieu : Mao et Deng. <br />
A ceux qui croient que seule la Chine en prend pour son grade, ils se trompent. D'ailleurs c'est parce qu'elle possède une histoire que les schémas qu'elle envisage aujourd'hui peuvent nous paraître bien clair.<br />
Je dirai donc ceci : amateurs des thrillers sur fond de sueurs froides à répétition, d'hémoglobine, de courses haletantes et effrénées, de rebondissements fiévreux, passez donc votre chemin. Par contre pour ceux qui affectionnent particulièrement le thriller politique, qui, sous couvert d'une intrigue policière aiment à se plonger dans l'histoire chaotique d'un pays, alors courez lire ce polar ! <br />
Ce qui est sûr c'est qu'après la lecture du Chinois, une envie subite m'est venue d'en savoir plus sur la Chine.<br />
Je remercie les éditions SEUIL POLICIER ainsi que BABELIO de m'avoir permis de découvrir ce bouquin.athena1http://www.blogger.com/profile/09866902341075391907noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1016816147678380641.post-25295628202641773612011-12-12T15:27:00.000+01:002011-12-12T15:27:04.065+01:00Les apparences sont parfois trompeuses ...<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://www.babelio.com/couv/cvt_Instinct-de-survie_4641.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://www.babelio.com/couv/cvt_Instinct-de-survie_4641.jpeg" width="131" /></a></div>"Sceptique", voilà le terme qui reflète mon sentiment à la lecture des premières pages de ce polar. Adepte des thrillers je suis, mais les courses poursuites effrénées sur fond d'hémoglobine et de sueur ne sont pas ma tasse de thé.<br />
"Surprise", je l'ai été, au tournant de ce thriller haletant. "Conquise", voilà ma position lorsque je ferme ce bouquin.<br />
Adepte des thrillers psychologiques, je dois dire que de psychologie, <a class="titre1" href="http://www.babelio.com/livres/Deaver-Instinct-de-survie/316601">Instinct de survie</a> n'en manque pas. L'auteur a bien caché son jeu, les débuts de ce récit ne laissaient présager en aucune façon la suite : des rebondissements, des personnages psychologiquement complexes voire complètement dérangés.<br />
Merci à Babelio et aux éditions les deux terres pour cette découverteathena1http://www.blogger.com/profile/09866902341075391907noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1016816147678380641.post-61508257544784212412011-10-29T20:06:00.000+02:002011-10-29T20:06:26.437+02:00Le besoin de protection des enfants face à la passion des adultes...<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51wuWgl9q3L._SL160_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51wuWgl9q3L._SL160_.jpg" /></a></div>Souvent à travers les pages de ce livre j'ai éprouvé une sensation bizarre, qui touche l'esprit mais aussi le corps : "J'ai eu froid". C'est bien normal me direz vous notre auteur est norvégien, la trame de notre histoire elle-même a élu domicile dans ce pays nordique. Outre ces éléments géographiques, les personnages n'ont pu pallier àce phénomène, ils semblent tous dénués de ce qu'on appelle communément la chaleur humaine.<br />
Notre héroïne, Liss Bjerke, mannequin anorexique toxicomane fuit amsterdam après avoir tué accidentellement Zako, son "petit ami". Elle décide de se rendre en Norvège afin d'y retrouver sa soeur Mailin. Voilà que cette dernière a disparu. Notre héroïne décide donc de mener l'enquête. Nous découvrons alors l'univers de Liss, à travers notamment des relations familiales complexes semblant mettre le voile sur une enfance chaotique. Liss est secrète, la seule personne disposant des clefs de son passé est sa soeur. D'ailleurs Mailin, jeune psychologue, menait une étude sur la pédophilie ou plus communément la passion des adultes en réponse au besoin de protection des enfants, outre des entretiens avec huit patients elle avait un cadre théorique adéquat, à tavers les écrits du psychanaliste ferenzci, disciple de sigmund <a class="libelle" href="http://www.babelio.com/auteur/Sigmund-Freud/2831">Freud</a>.<br />
A travers ce thriller, <a class="libelle" href="http://www.babelio.com/auteur/Torkil-Damhaug/152707">Torkil Damhaug </a>nous livre une intrigue haletante qui souvent nous tord le ventre peut-être est-ce dû au sujet : les agressions sexuelles sur les enfants. Souvent, l'adulte parce qu'il doit vivre malgré les maux de son enfance a cet exutoire de travestir la vérité. Mais gare aux résurrections, les souvenirs longtemps enfouis sont de véritables bombes à retardement.<br />
En bref, un thriller traitant d'un sujet délicat, mais qui nous fait grâce, et on l'en remercie des détails scabreux, afin de se consacrer pleinement au profil psychologique de nos écorchés vifs. <br />
Je ne connaissais pas <a class="libelle" href="http://www.babelio.com/auteur/Torkil-Damhaug/152707">Torkil Damhaug</a>, la lecture de ce thriller scelle tous les éléments d'une heureuse rencontre.<br />
Je remercie les éditions SEUIL POLICIERS ainsi que BABELIO pour cette découverte.athena1http://www.blogger.com/profile/09866902341075391907noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1016816147678380641.post-84595871516101109772011-10-29T20:04:00.000+02:002011-10-29T20:04:14.094+02:00Histoire d'angles sans paroles<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/31LCMNtE9gL._SL160_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/31LCMNtE9gL._SL160_.jpg" /></a></div>Cette BD m'aura donné du fil à retordre. Maintes fois j'ai tenté de m'y plonger, mais ces moments ne possédaient jamais le calme et la concentration essentiels pour appréhender un genre aussi spécial.<br />
J'ai réellement été époustouflée par ce concept. L'auteur s'est lancé un pari énorme, celui de dérouler une intrigue policière en noir et blanc et sans bulle s'il vous plaît. Impossible me direz vous, lisez donc cette BD et vous en reviendrez.<br />
Grande adepte des polars et thrillers en tout genre, ce ne fut pas facile de récolter les indices laissés par notre auteur. D'autant plus que les angles de vues se multiplient les uns, les autres en passant du plan micro au plan macro. A tel point que ma vision au tout début de la BD était totalement erronée. C'est comme si j'avais été durant tout ce temps sous l'emprise d'un prisme étroit et parfois difficilement malléable, celui du regard de nos personnage ou encore d'un simple reflet sur un objet. Marc-Antoine Mathieu nous livre un jeu de perspective basé sur une série de projections de type symétrie, ça peut vous paraître fou, mais jamais une perspective ne manque, jamais un vide ne se crée. D'autant plus que le lecteur est sans cesse à l'affut du moindre indice. Dans une société où on parle souvent trop, où les perceptions sont viciées par nos dialogues, où l'observation de ce qui nous entoure semble être une perte de temps, la lecture de cette BD m'a décidée à prendre une nouvelle résolution : celle d'être désormais plus attentive. <br />
Bonne vision !!!athena1http://www.blogger.com/profile/09866902341075391907noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1016816147678380641.post-22764307881393313672011-06-19T17:54:00.000+02:002011-06-19T17:54:06.645+02:00A qui le tour ?<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/41XsATv0arL._SL160_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/41XsATv0arL._SL160_.jpg" /></a></div><span>Et bien, monsieur Cooper, chapeau bas pour votre premier roman.<br />
Mai 2009, New York, une série de morts inexplicables sème le trouble dans la ville. Un élément lie ces évènements tragiques, chaque victime a reçu avant son décès, une carte postale mentionnant la date de sa mort. Une affaire que le FBI se doit de résoudre. <br />
L'élu pour résoudre l'énigme se nomme Will Piper, profiler au FBI, ayant jadis connu ses heures de gloire, mais qui, aujourd'hui demeure victime des écueils que constituent son franc parlé, son penchant pour la gente féminine, et celui pour l'alcool.<br />
Cooper nous offre un thriller mêlant à la fois la fougue d'un enquêteur présentant tous les traits du mauvais garçon à l'hygiène de vie hasardeuse, et une partie plus ésotérique.<br />
En bref lisez-le ! </span>athena1http://www.blogger.com/profile/09866902341075391907noreply@blogger.com0